
HPV- Les dessous d’un vaccin controversé

Où ?
Les tournages et interviews se sont déroulés à Metz, Nancy, Lyon et Besançon.
Quand ?
Le tournage s’est effectué lors des trois premiers mois de l’année 2020.
Pourquoi ?
Selon Santé publique France, la couverture vaccinale du vaccin contre le HPV était de 29,4% en 2018 pour au moins une dose à l’âge de 15 ans chez les jeunes filles et de 24% pour le schéma complet à l’âge de 16 ans. Moins de 30% de la population française donc se fait vacciner contre le papillomavirus. Ces chiffres restent bien loin des couvertures vaccinales affichées en Australie, au Canada ou encore au Royaume-Uni où la couverture vaccinale se situe entre 70 et 80%.
Ces pays qui ont mis en place une vaccination importante dès l’arrivée du vaccin Gardasil ont observé des répercussions sur sa population, notamment la diminution des lésions précancéreuses.
Mais alors, comment expliquer que la couverture vaccinale française soit plus faible comparée à d’autres pays ou à ses voisins européens ? Cela témoigne-t-il d’une vraie défiance envers les vaccins ou celui en particulier ? Les préjugés jouent-ils sur la couverture vaccinale d’un pays ?
Comment ?
La websérie a été tournée avec Sony alpha II A660 et d’un Nikon. Le montage s’est effectué sur Première Pro et After Effects.
Episode 1: HPV- Les dessous d’un vaccin controversé, tous concernés ?
De quoi parle-t-on ?
La websérie “HPV- Les dessous d’un vaccin controversé” a été construite en cinq épisodes distincts et disponibles sur YouTube.
Elle porte la question du vaccin contre le papillomavirus humain. Pourquoi est-ce que ce vaccin existe ? A quoi sert-il ? Pourquoi tant de polémiques ont englobé son arrivée sur le marché ? Pourquoi, aujourd’hui encore, des professionnels de santé ne sont pas unanimes au sujet de son utilisation ? L’idée était de vulgariser et de décrypter des informations importantes à propos d’un sujet de santé, de société qui concernent bon nombre de citoyens.
Plus factuellement, le vaccin contre le papillomavirus humain “Gardasil” a été commercialisé en 2007 en France par la société Merck & Co. Il protège contre le papillomavirus humain qui provoquent des cancers, notamment le cancer du col de l’utérus chez la femme. 80% de la population sera en contact à un moment de sa vie sexuelle avec un papillomavirus. Seulement, dans 10% des cas, l’infection persiste vers des formes graves. En France, sur les 6 300 cancers annuels attribués au HPV : la moitié concerne les femmes et l’autre concerne aussi bien les hommes que les femmes.
Si ce vaccin a longtemps été considéré en France comme étant réservé aux filles c’est parce qu’en termes de chiffres les femmes sont plus impactées. Pour vous donner un ordre d’idée, chaque année dans le monde on dénombre 500 000 nouveaux cas de cancers de col de l’utérus et 250 000 à 300 000 décès selon les chiffres donnés par le Centre international de recherche sur le cancer. En France, 3 000 femmes sont détectées pour un cancer du col de l’utérus par an et 1000 femmes en meurent.
En 2021, plusieurs vaccins contre le HPV existent: Gardasil 9, Cervarix, Silgard.
Qui ?
Les protagonistes de la websérie ont été scrupuleusement triés sur le volet concernant la question du papillomavirus humain.
Vous trouverez ci-dessous une liste plus exhaustive des personnes intervenants de près ou de loin au projet :
Témoignages
Professionnels de santé
– Victoire Sikora : Témoignage. 22 ans , étudiante à sciences Po et viens de finir ses études pour commencer un stage à l’opéra de Paris. A souhaité apporté son témoignage car elle a été diagnostiquée comme ayant un frottis anormal, elle raconte l’histoire qu’il lui est arrivée. (Intervention vidéo réalisée à Strasbourg)
– Anne Marlats et sa fille : Témoignage. Mère de 4 enfants : 2 garçons et 2 filles, dont la dernière Sara a 12 ans et est concernée directement par la vaccination. (Intervention vidéo réalisée à côté de Strasbourg).
– Jean Philippe Le Dain : Témoignage. Fonctionnaire et membre d’une association de parents d’élèves du lycée Jeanne d’Arc de Nancy. Père de 2 filles une de 16 ans et une autre de 14 ans. (Intervention vidéo réalisée à Nancy)
– Clotilde Peltier : Témoignage. Fonctionnaire, a 2 filles : une de 23 ans et une de 18 ans. (Intervention vidéo réalisée à Nancy)
– Stéphane Croze : administrateur départemental de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) Rhône métropole de Lyon et vice-président de l’association départementale. Témoignage. 3 enfants (2 filles et un garçon) dont la dernière a 18 ans et est au lycée. (Intervention vidéo réalisée à Lyon)
– Ludivine : Témoignage sur la vaccination du papillomavirus humain. 25 ans, vétérinaire a été vaccinée à l’âge de 16 ans, c’était à l’époque des premières vaccinations. (Intervention visio)
– Ana Gressier : Témoignage sur la vaccination HPV, étudiante en master de journalisme à Metz, elle a fait le premier vaccin en 2012 à l’âge de 14 ans. (Intervention vidéo réalisée à Metz)
– Antoine Weber : Témoignage. 21 ans, étudiant à l’école de kiné de Nancy en troisième année (Intervention vidéo réalisée à Nancy)
– Roxanne Kurek : Témoignage, 22 ans, étudiante
– Muriel Fender : médecin coordinateur régional du dépistage du cancer col de l’utérus du Grand-Est, anciennement association Eve . Elle s’occupe aussi de la prévention primaire qui est la vaccination. (Intervention vidéo réalisée à Strasbourg)
– Professeur Philippe Judlin : professeur de gynécologie, obstétrique à Nancy. Spécialiste de tous les problèmes infectieux en gynécologie et en obstétrique, parce biais qu’il s’est intéressé à l’HPV. (Intervention vidéo réalisée à Nancy)
– Armel Sevestre : médecin généraliste dans les Côtes d’Armor, enseignant en médecine générale. Il s’intéresse aux conflits d’intérêts et est membre d’une association qui milite pour plus de transparence des liens d’intérêts et pour réduire les conflits d’intérêts « qui ont un impact assez important dans la prescriptions des médecins ». Signataire du droit de réponse de l’appel des 50 (Intervention Visio)
– Richard Fabre : biologiste médical, fait des analyses dans des laboratoires. Il est le président de l’URPS des biologistes d’Occitanie, membre du conseil d’administration du syndicat national des biologistes et il est l’un des co-fondateurs du collectif HPV, maintenant. Ce collectif milite pour la généralisation du test HPV (avant le frottis) qui a une sensibilité de 30% supérieure au frottis.
– Estelle Haessler : infirmière à l’Éducation nationale depuis une dizaine d’années et occupe un poste depuis 3 ans au collège de l’Arsenal de Metz. Précédemment elle avait travaillé dans plusieurs collèges, très peu de lycées. Elle est également intervenue dans un temps en milieu hospitalier. (Intervention vidéo réalisée à Metz).
– Daniel Floret : pédiatre, professeur de pédiatrie à l’Université Claude Bernard de Lyon, a été chef de service de pédiatrie, réanimation, infectiologie au CHU de Lyon. Vice-président à la commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de Santé depuis 2017. (Intervention vidéo réalisée à Lyon)
– Anais Koussouri : Technicienne depuis 2 ans, depuis 6 mois au CNR papillomavirus lors de l’interview. (Intervention vidéo, réalisée à Besançon)
– Jean-Luc Prétet : dirige le CNR Papillomavirus depuis 2017, responsable du Centre National de référence des Papillomavirus à Besançon. Depuis 2015, il est professeur des universités praticien hospitalier. (Intervention vidéo réalisée à Besançon)
– Michel Helfenstein : médecin généraliste en retraite depuis 2019 mais qui effectue des remplacements, rencontré lors de la vaccination annuelle de la grippe sur le Campus du Saulcy. (Intervention vidéo réalisée à Nancy)
– Alice Debernardi : étudiante en deuxième année de thèse avec le professeur Jean-Luc Pretet à l’UFR Santé de Besançon. Sa thèse porte sur les biomarqueurs moléculaires dans les cancers associés aux papillomavirus humains. (Intervention vidéo, réalisée à Besançon).
– Claudina Michal-Teitelbaum : médecin en PMI, s’intéresse aux vaccins depuis une douzaine d’années. Signataire du droit de réponse de l’appel des 50, réservée quant au fait de recommander ce vaccin à la population en général et de le rembourser. Co-auteur avec la journaliste Virginie Belle du livre :” Faut-il faire vacciner son enfant ?” (Intervention vidéo réalisée à Lyon)
– Christiane Mougin : professeur émérite de l’Université de Franche Comté, professeur des universités praticien des hôpitaux jusqu’il y a 2 ans en biologie cellulaire. Elle a créé une équipe de recherche qui concernait le papillomavirus dans les années 1990 et qui perdure encore aujourd’hui. Elle a été à l’origine de la création du centre national de référence du papillomavirus humain qui est à l’heure actuelle dirigé par le professeur Jean-Luc Pretet. (Intervention téléphonique)
– Cyril Drouot : Docteur en sciences de l’information et communication, enseignant à l’école de journalisme de Cannes. Sujet de thèse : Croyances, usages discursifs et éthiques en communications sur la vaccination contre les papillomavirus humains : Hésitation, défiance, confiance, prudence, utilité… décidément une lutte toute en contrepoints (Intervention téléphonique)
– Michel Cogné : Immunologiste, professeur d’immunologie médicale et chercheur, travaille sur les lymphocytes b donc les cellules à l’origine de la production des anticorps. (Intervention téléphonique)
– Pierre Bégué : Professeur émérite de pédiatrie Président honoraire de l’Académie nationale de médecine Membre de l’ESPID Membre du GPIP Coordonnateur du DIU de vaccinologie université Pierre et Marie Curie. (Intervention téléphonique)
– Lidiana Munerol : conseillère médicale à l’Agence Régionale de Santé (ARS) à Nancy.